Marie ranimée par le baiser d'Onassis

Rencontre inattendue de Maria Callas et Aris­tote Onas­sis, deux mondes différents. Pour lui, elle voulut tout abandonner, vivre en statue...

Marie a le regarde ailleurs, elle regarde le parc en face de chez elle, un couple promène leurs enfants, elle qui rêvait d’avoir un enfant avec son seul amour Onassis. Son regard perdu à travers les vitres, fit un retour en arrière.

Février 75 Onassis est hospitalisé à Neuilly, elle ne peut être à ses coté, Jackie O., la méchante, sa rival, l’horrible garce qui s’est donné à Onassis.

Onassis, petit, regard ailleurs, il avait du charme, dont aucune beauté se dégage de lui, elle timide avec sa robe simple, un beau chignon, peut de maquillage, la déesse de l’amour, une statue en or cousus de fil d’or. Lui en cuivre fort, posa un regard furtif sur elle qui s’abandonna au bal de l’hôtel Danieli à Venise, ville de l’amour.

Maria retourna dans sa salle de bain, elle savait que son seul amour était parti deux ans plus tôt, le 15 mars 75. Elle n’avait plus le goût de vivre, nous sommes en 1977.
Elle ne côtoyait plus personne, enfermée pratiquement tout le temps chez elle. Un grand lit, une chambre sans bruit, pas d'enfants qui courent, hurlent, ni un petit Onassis pour qu’elle puisse continuer à vivre sa vie de femme.

Le 16 septembre 1977, fixa son destin. Elle écoute un enregistrement, La Mamma Morta d'Umberto Giordano, s’allonge sur son lit dans la même robe du bal de Venise.

Sur la table à chevet une photo d’Onassis, et un mot...

On retrouvera au petit matin la statue de Maria partie rejoindre celle d’Onassis.