Toutes les toiles présentées sont des peintures abstraites de l’artiste.
Il exprime son besoin de peindre comme une forte pulsion, guidé par un autre lui-même. Au départ le désir est dans le contact avec le matériau dans lequel il plonge avec voracité. Pour exprimer toute sa vigueur, sa rage de vivre, il invente, découvre, met au point des techniques originales.
Puis il écoute les opéras, son besoin devient action. L’artiste prend le dessus de la musique, la matière et les couleurs sont modelées par le ressenti, sans savoir qui guide l’autre.
C’est ainsi que bien des projets changent de signification en cours de route car rien n’est arrêté. Trois ans pour mettre en place cette série, qui évoluera de 2013 à 2016.
Aujourd’hui nous sommes invités à l’opéra, aux rencontres de la musique, à la découverte d’un monde lyrique, que seul lui peut définir.
Voici que de grandes toiles ouvertes sur des espaces à l’opéra Garnier dansent comme Rudolf Noureev sur sa palette de couleur.